Ce mercredi 28 mars, plus de 1 000 personnes se sont rassemblées devant la préfecture de Montpellier pour protester contre les agressions fascistes et la répression. L’AG qui s’est tenue hier à l’université Paul Valéry, appelait à ce rassemblement.
Lors de la prise de parole, nous avons appris que l’ex-doyen de la fac de droit et un des professeurs mis en cause sont en garde à vue : http://www.lemonde.fr/campus/article/2018/03/28/evacuation-violente-a-la-fac-de-montpellier-des-enseignants-mis-en-cause_5277624_4401467.html
Sans préjuger des suites, ces gardes à vue sont le résultat du rapport de force entamé dès vendredi dernier par les étudiant-e-s et leurs soutiens ; la tenue de l’AG hier après-midi et la manifestation qui l’a suivie ont forcé la main à un pouvoir qui semblait vouloir étouffer l’affaire en n’auditionnant pas les témoins …
Au-delà de « l’affaire de la fac de droit», toujours lors de la prise de parole, les étudiant-e-s ont réaffirmé leur opposition à la loi Vidal et son monde de compétition, et ainsi que la volonté de converger avec les autres secteurs en lutte dès le 3 avril.
Lors de la manifestation sauvage on a pu entendre dans le cortège dynamique de plus de 1 000 personnes des « partage des richesses, partage des savoirs ou alors ça va péter ! » ou des « nous sommes tou-te-s antifascistes ».
Ça fait du bien ! C’est dans la lignée de l’AG de mardi, ressentie comme exceptionnelle par sa forme, son fond et les perspectives qu’elle ouvre par beaucoup de celles et ceux qui y ont assisté.
À tout le monde de suivre la voie !
Le Groupe Un Autre Futur de la CGA, le 28 mars 2018