En Amazonie, c’est l’équivalent d’un terrain de foot qui brûle par minute. Conséquence directe de l’exploitation capitaliste qui détruit implacablement l’habitat de milliers d’espèces et d’humains.
Mais de tels incendies gigantesques touchent également l’Afrique, la Sibérie et l’Amérique du Nord. Au-delà même des destructions, les quantités énormes de gaz carbonique dégagées vont accélérer le réchauffement climatique.
Le Brésilien Bolsonaro est pointé du doigt par certains chefs d’État. Il est évident que la politique de ce résidu de fascisme aggrave la situation et qu’il est une plaie pour l’humanité. Mais d’autres ne font guère mieux. En Bolivie aussi, les incendies font rage, parce que le « socialiste » Evo Morales encourage les capitalistes à ravager la forêt primaire. Quant à Macron, son recul, en Guyane, sur le projet aurifère de la Montagne d’or ne doit pas faire oublier qu’il autorise toujours la prospection et l’exploitation minière en Amazonie.
Entre Macron, Morales et Bolsonaro il y a une différence de degrés, pas de nature. Le capitalisme, sous toutes ses formes, a le visage de la mort. Il mène à la destruction de l’humanité et de son habitat. La lutte n’est plus seulement sociale, elle engage notre survie. Cette vérité est chaque jour plus éclatante et c’est sur elle que doivent se construire les mobilisations écologiques, loin du cirque électoral et du capitalisme verdâtre.
UCL, 26 août 2019