Ressources énergiques en voie de raréfaction, consommation sans cesse croissante, la machine productive capitaliste a besoin de nouveaux carburants…
Le gaz de schiste, toujours plus loin toujours plus fort
Les gaz et huile de schiste sont similaires par leurs compositions aux pétroles et gaz conventionnels si ce n’est leur grande difficulté d’extraction. La fracturation hydraulique, permettant d’extraire par petites quantités huile et gaz en profondeur, comporte non seulement le risque de fracturer le sol de manière imprévue mais également de polluer massivement sols et eaux par les agents chimiques utilisés.. De plus, pour réaliser tout cela il faut souvent détourner des cours d’eaux, transformer des routes en autoroutes…
Depuis dix ans, aux États-Unis et Canada, les groupes gaziers et pétroliers utilisent ces techniques d’extraction et les conséquences sont désastreuses : pollution des sols, remontée de radioactivité, érosion de superficies gigantesques…
Ici comme ailleurs, non aux gaz de schiste
Le sol français, riche en ressources fossiles non conventionnelles attire la convoitise des capitalistes. Compte tenu des destructions et contaminations irréversibles qu’engendrent l’exploitation de ces gaz et huile de schiste, nous nous opposons au développement d’un tel secteur industriel.
Nous refusons également que d’autres peuples subissent de tels dommages et nous revendiquons l’arrêt de toutes les prospections et exploitations des gaz et huiles de schistes ici et ailleurs.
Pour en finir avec le désordre écologique, détruisons le capitalisme, construisons le communisme libertaire
L’accident de Fukishima nous rappelle de bien triste manière la dangerosité de cette technologie et nous la refusons tout autant que l’extraction des gaz et huiles de schistes.
Ces deux énergies mortifères servent les capitalistes car ils ont besoin d’une énergie abondante pour faire tourner leurs machines à profits.
Pour fonctionner le capitalisme doit accroître la production de sa camelote, vendue à grand renfort de publicité alors qu’elle est souvent socialement inutile et écologiquement catastrophique.
La question de l’énergie ne pourra se régler que si la production n’est plus basée sur la confiscation des profits par une poignée et si nous nous dotons d’une organisation sociale permettant à chacun et chacune de prendre part aux choix collectifs : il est donc pour nous indispensable de faire rupture avec le capitalisme et l’État, garant des intérêts des puissants et qui détient le monopole du pouvoir. A l’opposé nous revendiquons la gestion directe et le contrôle de la production par les travailleuses et les travailleurs, qui permettrait sa réorganisation rationnelle, rompant ainsi avec la logique énergivore du capitalisme tout en préservant les conditions de vie de l’immense majorité de la population. C’est en décidant collectivement « que produire, comment, pour qui, et où ? », que nous pourrons inverser la courbe énergétique.
Développer le rapport de force pour gagner
Se mobiliser collectivement, diversifier les formes de luttes et les radicaliser sont les moyens qui nous permettront de nous libérer des menaces que font peser nucléaire et gaz de schiste. Dès aujourd’hui nous pouvons nous organiser autour de revendications immédiates porteuses d’un progrès social.
Nous invitons toutes et tous à lutter pour :
- L’arrêt des prospections et exploitations des gaz et huile de schiste
- L’arrêt du nucléaire
Ni Gaz de schiste Ni Nucléaire Révolution Sociale et Libertaire
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