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Infos de l'UCL Montpellier

Le racket sur nos retraites c’est le capitalisme et l’Etat – Débarrassons nous-en !

29 avril 2010

Situation sociale : Retour vers le futur

La situation sociale actuelle montre la violence du système qui régit nos vies. Chômage et précarité explosent pour que grands patrons et actionnaires continuent à empocher leurs dividendes. Les riches toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres : ce n’est pas un effet de la crise, mais bien du système. La crise n’est qu’une traduction de la logique du capitalisme, fondé sur la recherche permanente du profit, au bénéfice d’une minorité.
Elle donne le prétexte aux tenants du pouvoir pour accélérer « les réformes nécessaires » à leurs yeux. Traduire par : rogner sur les conquêtes sociales obtenues  par le mouvement ouvrier au cours du 20ème siècle, casser les filets sociaux, dégrader les conditions de travail et développer l’hyper précarité pour empêcher les solidarités de se créer, privatiser et marchandiser l’ensemble des activités humaines pour accroître leurs profits. La « réforme » des retraites s’inscrit complètement dans cette logique. L’allongement de la durée de cotisation et la décote par annuité manquante ont pour but de baisser le niveau du montant des retraites et obliger ainsi à recourir à l’épargne privée. On en est bien là, la lutte des classes n’a pas cessé, les exploiteurs le savent bien et s’y emploient.

Nous n’aurons rien sans nous battre ensemble et au-delà de 24 h !

Face à cela, la lutte des classes doit aussi s’organiser de notre côté. Les grèves interprofessionnelles de l’année dernière ont montré que beaucoup ne sont pas prêts à se laisser faire. Mais ces grèves de 24 heures sans lendemain ont aussi démontré leur inefficacité. Pour contrer la régression sur les retraites, nous devons passer de grèves et manifestations d’expression d’un mécontentement à des grèves de confrontation avec le pouvoir. La politique co-gestionnaire des bureaucraties syndicales ne permet pas d’envisager par elles l’avènement d’une lutte véritable. Penser que le fameux front syndical unitaire pourra nous y conduire est une impasse. L’unité au sommet, quand elle est obtenue, n’est que de façade (rappelons nous des négociation sur les retraites de  2003 !).  S’en remettre à des négociations à froid, déléguées, sans contrôle, à ces mêmes bureaucraties syndicales serait également vain.

Construire une riposte sociale unitaire à la base !

Il est vrai que, comme nous l’assène les bureaucraties syndicales, « la grève générale, ça ne se décrète pas ». Encore faut-il avoir la volonté de la construire … C’est, dans les mois qui viennent, cet objectif de construction qui doit animer, à la base, au-delà des appartenances syndicales, ceux et celles qui ne veulent plus subir.
Nous devons aussi renouer avec les méthodes traditionnelles de lutte du mouvement ouvrier comme les occupations des lieux de travail, les blocages des centres économiques névralgiques etc.
La radicalité qui s’est exprimée dans certaines actions de salariés contre leurs licenciements (séquestration de patrons et de cadres, sabotage ou réquisition des outils de production) nous montre la voie à suivre.

Etat et patronat main dans la main pour nous plumer, 2012 n’y changera rien !

Tant qu’il y aura le capitalisme, il y aura des crises et de la misère. Se tourner vers l’état pour réguler « la folie » capitaliste est illusoire. L’état est par nature basé sur la protection des intérêts du capital et sur la confiscation du pouvoir par une minorité. En ces temps de crise, l’état montre de façon criante sa collusion avec le capital : d’un côté envoi de la police et décisions de justice contre les salariés qui se battent pour sauver leur emploi et de l’autre cadeaux aux banques et aux patrons… Toute tentative de changement social égalitaire par l’accession aux commandes de l’état, par la voie électorale ou « révolutionnaire », a échoué. Déléguer le changement aux politiciens de gauche ou d’extrême gauche, serait donc une impasse … de Mitterrand à Lula en passant par Lénine ou Mao, les résultats et les désillusions ont toujours été les mêmes. Espérer des élections de 2012 c’est se condamner à l’inaction aujourd’hui et préparer les désillusions de demain.

Changer de cap, rompre avec le capitalisme et l’État

Il faut donc se donner des perspectives de changement de société pour rompre avec le  capitalisme et l’état. Nous, anarchistes, sommes porteurs d’un projet de société. Nous voulons une économie socialisée et égalitaire gérée directement par les travailleurs et les usagers. A l’idée de l’état, il faut substituer la participation du plus grand nombre aux prises de décisions. Cela avec des structures fonctionnant sur la démocratie directe, pour permettre la participation de toutes et tous, sur des mandats révocables pour empêcher que se reconstituent des privilèges et sur le fédéralisme pour construire des projets de grande ampleur. C’est à partir des mouvements sociaux que doit se construire la gestion directe de la société, de la production et de la distribution des biens et des services. C’est dès maintenant, au sein des luttes, que nous devons faire l’apprentissage de décider et gérer la conduite des mobilisations, pour demain prendre en charge la conduite de la société.

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Par @@_Xavier_@@ Anticapitalisme Monde du travail Partager :