Chaque année, le 7 avril est une journée mondiale de promotion de la santé. l’Organisation Mondiale de la Santé, créée un 7 avril utilise cette journée pour faire la promotion d’un thème lié à la santé. Celle de 2020 serait peut-être passée inaperçue sans le coronavirus.
Le réseau européen contre la privatisation et la commercialisation de la santé et de la protection sociale, créé à l’origine par des syndicats et des mutualités en Belgique milite pour un service public de santé, gratuit, accessible à tous. Il a appelé à faire de cette journée, dès novembre 2019, une journée pour dénoncer la marchandisation de la santé, avec le slogan principal « notre santé n’est pas à vendre. » Plus d’infos sur le réseau : http://europe-health-network.net/spip.php?article5&lang=fr
Avec le confinement général, leur proposition est d’être le plus nombreux possible à suspendre des draps aux balcons ce jour-là et d’afficher des slogans.
L’UCL propose de s’appuyer sur cet appel qui prend une envergure toute particulière avec la catastrophe sanitaire, sociale et économique que nous sommes entrain de vivre pour exprimer notre colère et nos revendications sur des banderoles accrochées à nos fenêtres. Nous pouvons faire de cette journée une action de dénonciation pour pointer la responsabilité des Etats et de la course aux profits dans ce qui nous arrive, pour soutenir les femmes qui sont en première ligne dans l’accompagnement des malades, des personnes âgées, et des enfants. Nous pouvons réclamer que plus jamais, notre santé ne soit gérée par d’autres, nous pouvons crier que nos vies valent mieux que leurs profits et que nous n’attendrons rien des politiques qui nous ont mené à la catastrophe.
Voici quelques idées de slogans pour s’inspirer, à vos pinceaux !
ils ont ruiné l’hôpital, ne leur donnons pas nos voix
nous jouons notre vie pendant qu’ils gèrent leurs profits
l’État comptait ses sous, maintenant on compte les morts
nos vies valent mieux que leurs profits
le sort des femmes ? soigner et crever en silence
confinement = rues désertes, + de violences machistes
vous saviez, vous n’avez rien fait !