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Infos de l'UCL Montpellier

Pour gagner c’est pas en 2012 – C’est maintenant, en grève illimitée

10 octobre 2010

Retraite : c’est un peu plus de nos vies qu’ils nous volent !

La casse actuelle des retraites est une étape supplémentaire dans l’offensive que mène la bourgeoisie pour s’approprier une part toujours plus importante des richesses que nous produisons, une part toujours plus importante de nos vies, nous réduisant à l’état de marchandise.
La bourgeoisie s’approprie chaque jour une part de notre vie, mais aussi des richesses que nous produisons. Le rapport salarial est un rapport d’exploitation, le vol légal d’une partie de la richesse sociale créée par les travailleuses et les travailleurs. Ce que le système capitaliste appelle le profit, qu’il légitime au non de la propriété privée, c’est un racket organisé de notre travail, de notre énergie, de nos affections, de nos corps. Accidents du travail, maladies professionnelles, nos corps s’usent au quotidien dans le travail salarié !
Les luttes ouvrières et les luttes populaires ont permis, par le rapport de force, de faire reculer la précarité capitaliste, en arrachant au patronat et aux actionnaires une partie de ce qu’ils nous volent. C’est ce que n’a jamais accepté la bourgeoisie, qui n’a eu de cesse de vouloir se ré-approprier cette partie des richesses socialisées dans la sécurité sociale.

L’État au cœur de l’offensive bourgeoise contre les retraites

Pour cela, elle a trouvé un allié dans l’État, qui s’en est d’abord pris à la gestion ouvrière des caisses maladies et retraites, a installé la cogestion, puis l’étatisation, pour ensuite liquider progressivement cet embryon de socialisation qu’est le système par répartition. A l’aide des exonérations de cotisations patronales, l’État a créé artificiellement un trou, comme les capitalistes savent organiser artificiellement la faillite des boites dont ils souhaitent se débarrasser. En organisant le déficit, il a pu ainsi s’attaquer au système de retraite, d’abord en substituant au financement patronal un financement par les salariés (par les cotisations sociales et les impôts), puis en diminuant les pensions, notamment au moyen de l’augmentation des annuités et de l’âge de départ à taux plein. Il utilise également le report de l’âge de départ pour accentuer la durée d’exploitation des individus.

Les responsabilités de la gauche

Cette politique de démolition a été amorcée par la gauche avec le livre Blanc sur les retraites du gouvernement Rocard, en 1991, puis poursuivie par la droite en plusieurs étapes. L’alternance politicienne a permis de rythmer cette démolition en fonction de l’intensité de la résistance sociale, tout en faisant croire à un consensus politique autour du prétendu « problème démographique » qui rendrait selon les politiciens la réforme inévitable. La gauche s’est fait comme la droite le relais des intérêts de la bourgeoisie, le prétexte démographique présentant le rapport capitaliste d’exploitation comme indépassable, et évitant soigneusement de poser la question de l’appropriation des richesses par le patronat, considérée comme légitime et indépassable.

Un vol organisé pourtant considéré comme légal par l’État et le capitalisme

Il est possible pour toutes et tous de travailler moins longtemps, moins péniblement et de vivre mieux : mais pour cela, il faut refuser l’idée que le profit est légitime et remettre en cause le système capitaliste et l’État. Il faut taper dans les caisses du patronat. Car ce n’est pas parce qu’il est légal que ce racket organisé par la classe bourgeoise et l’État est légitime et acceptable. C’est en affirmant le refus d’un ordre social capitaliste fondé sur l’exploitation que le mouvement ouvrier a pu arracher au patronat et aux actionnaires une partie des richesses qu’ils s’approprient (augmentation des salaires, baisse du temps de travail, sécu), alors même qu’elles sont créées par les travailleuses et travailleurs. Dans cet esprit, nous devons nous battre contre la casse des retraites parce que nous refusons que le fruit de notre travail soit approprié toujours plus par la bourgeoisie. Parce que nous refusons que notre vie nous soit toujours plus volée pour le profit de la classe capitaliste.
Cela suppose de construire un rapport de force face à la bourgeoisie et au patronat, par l’extension et la généralisation de la grève, en bloquant la production et les échanges, en tapant là ou ça fait mal, en affirmant qu’une alternative à l’exploitation capitaliste et à la domination étatique est possible.
Parce que nous savons que tant que subsistera le système capitaliste et étatique, ce que la bourgeoisie nous concède d’une main devant la lutte, elle tentera de la reprendre de l’autre dès que possible : c’est ce que montrent les attaques incessantes contre nos conditions de vies et de travail, contre tout ce qui a été arraché de haute lutte à la bourgeoisie.

Comment gagner ? Des propositions libertaires

  • En construisant un mouvement de grève interprofessionnel, dans la durée, qui stoppe la production et la distribution et donc agisse directement sur l’État et le patronat. Les journées de grève de 24 heures sont à cet égard inefficaces : les exemples de la Guadeloupe, de novembre-décembre 95, de 1968 et de bien d’autres luttes nous le démontrent.
  • Pour cela, il faut nous organiser par nous mêmes, car les bureaucraties syndicales font tout pour garder les luttes sous contrôle, en isolant les secteurs professionnels, les boites entre elles… Dans nos sections syndicales, dans nos lieux de travail, dans nos études, dans nos activités, il nous faut discuter avec nos collègues, nos ami-e-s. Organisons la grève au moyen d’assemblées générales,  par des mandatements contrôlables et révocables, favorisons sa durée par l’action directe.
  • C’est en militant toutes et tous pour la grève, et non pas en déléguant à des représentants ou des permanents, que nous pourrons l’élargir.
  • Pour étendre la grève, il nous faut sortir de nos salons, nos services, nos ateliers, nos lieux de travail et d’étude, aller dans les boites alentours pour discuter avec les autres travailleuses et travailleurs, et essayer de les convaincre de rejoindre le mouvement.
  • Pour faire durer la grève, il faut organiser la solidarité financière : collectes, caisses de grève, solidarité avec nos collègues les plus précaires.
  • Pour rendre la grève efficace, il faut bloquer collectivement la production (par exemple au moyen de piquets de grève…), mais aussi le transport des marchandises. Cela suppose de s’organiser collectivement pour minimiser les possibilités de répression.

Notre projet

Le seul moyen de pouvoir dépasser cette situation d’exploitation, d’appauvrissement et d’aliénation que nous subissons, est de développer la solidarité et l’entraide dans les luttes et dans nos quotidiens en vue d’une société fondée sur l’égalité économique et sociale et la liberté.
Contrairement aux idées reçues, l’anarchisme n’est pas une désorganisation destructrice et chaotique de la société, mais au contraire sa réorganisation sur la base de la démocratie directe et du fédéralisme, pour sortir de l’impasse du capitalisme et de l’état et de toutes les formes d’exploitation.
Nous défendons la perspective d’une société gérée directement par les travailleuses et les travailleurs, fondée sur la propriété commune des moyens de production, afin d’éviter toute appropriation du pouvoir, des richesses et de nos vies par une minorité dominante.
Pour ce faire nous proposons une organisation autogestionnaire généralisée, fédéraliste, fondée sur une appropriation par toutes et tous et une mise en commun des moyens de productions et des richesses que nous produisons, sans hiérarchie et de façon égalitaire. Des assemblées générales dans les quartiers, les communes et les entreprises, qui désignent des personnes porteuses d’un mandat précis, contrôlé et révocable, de l’échelle locale à l’échelle internationale. C’est ce que nous appelons le communisme libertaire.

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Par @@_Xavier_@@ Anticapitalisme Monde du travail Partager :