Et un petit mot de Richard :
Merci à tous ceux qui sont venus soutenir les inculpés pour avoir oser critiquer la gestion du personnel dans une entreprise par ces temps où l’Etat organise l’impunité patronale dans tous les domaines. Merci pour ce soutien où, connaissant quasiment tout le monde, j’ai vu autant d’amitié que de solidarité militante. Ce sentiment a été ressenti par les femmes gitanes que j’ai croisées après avoir franchi la grille d’entrée et qui m’ont dit « c’est beau » en ajoutant que c’était rare.
Le procès avait été reporté de deux mois en deux mois depuis septembre 2016 en raison d’un excès de dossiers (les condamnations pour diffamation étant presque automatiques, les personnes ayant quelque pouvoir s’en donnent à cœur joie). Cette fois devait être la bonne, mais l’Institut St Pierre a utilisé l’erreur de l’avocat de la Marseillaise, qui a rendu ses conclusions le matin même…, pour prétendre qu’il ne pouvait répondre à des conclusions qu’il n’avait pas eu le temps de lire (l’avocat de la Marseillaise avait pourtant eu le temps avant l’audience de lui montrer que ses conclusions étaient les mêmes qu’auparavant). Et le juge a tranquillement reporté l’audience.
Celle-ci et on peut raisonnablement penser que ce sera la bonne, se tiendra
le Jeudi 7 septembre à 14 h, toujours au TGI place Pierre Flotte.
Voir l’article de la Marseillaise : http://www.lamarseillaise.fr/herault/faits-divers-justice/61075-un-frein-a-la-liberte-d-expression